La visite commence au rez-de-chaussée, continue sur la deuxième et se termine au premier étage.
La visite permet un voyage plein de mémoire et de vie grâce au précieux héritage d’une région: ses objets quotidiens, simples mais pleins de sentiments et qui décrivent l’histoire d’une société et d’un territoire.
Rez-de-chaussée
La visite commence par un audiovisuel qui résume l’histoire du musée à travers ses personnages principaux et ses principales collections. Les premières pièces que le visiteur trouve sont celles de la préhistoire, à la suite des fouilles effectuées par l’archéologue d’Eudald Carbonell et son équipe.
Deuxième étage
Le son des squelettes nous fait découvrir un petit et important espace en mémoire de l’ancien musée. Le diorama des bergers, réalisé en 1932 par Salvador Alarma et Josep Mestres Cabanes, montre de la vie des bergers. Le travail de la terre montre les collections liées aux bergers et à la paysannerie, un secteur très important dans notre société.
Les objets parlent des personnes qui les ont utilisés et d’une société, principalement agraireet fermier, qui voit le changement provoqué par l’industrialisation et la disparition de la tradition au profit de la modernité.
Le travail à la maison et la vie à la maison (un domaine consacré presque exclusivement au rôle des femmes) aident a parler d’une société qui ne peut être comprise sans la dimension de la religion et la présence de la foi et de la croyance en tous les aspects de la vie.
On voit dans l’espace dédié aux loisirs que les loisirs des hommes et des femmes de cette époque étaient simples: chasser et jouer aux cartes, broder … et que l’espace habituel du jeu des enfants était la rue, où ils jouaient souvent avec des objets faits par eux-mêmes. Artisanat, poupées, soudures au plomb, baldufes, boîtes de grillades … et des légendes et des histoires racontées au bord du feu et transmises des parents aux enfants.
Premier étage
La visite se poursuit au premier étage où nous découvrons que tout le monde n’a pas travaillé la terre. Dans la ville, les artisans élaboraient tout ce dont les gens avaient besoin: des espadrilles, des sabots, des bottes de vin, des bougies, des paniers, etc. Le samedi, jour de marché, les relations commerciales unissaient paysans, bergers et artisans.
La transformation sociale de notre région, comme de nombreuses autres, est due à l’implantation de l’industrie. Dans le cas de Ripollès, il s’agit essentiellement de l’industrie textile (avec son origine dans le travail artisanal de la laine et du chanvre), et de l’industrie métallurgique, qui a commencé à l’époque médiévale et qui a encore présence importante dans la région.
Dans les forges, on obtenait fer de haute qualité qui était la matière première de nombreux autres artisans: des serrures, des forgerons et des armures. Les trois quarts de la population travaillaient dans des bureaux directement ou indirectement liés au fer.
Les armes à feu portatives représentaient l’une des industries les plus prestigieuses et les plus importantes de Ripoll, pour sa quantité et sa qualité. À tel point qu’ils sont actuellement exposés et conservés dans des musées du monde entier.